Wednesday, May 10, 2006
Conduite du spectacle pour les 12 & 13 juin 2006
ATELIER LANGEVIN
classe d'Angélique Lenhart
A. Découpage du film (l'Emigrant) en scènes
1. En mer
2. La cantine du bateau
3. Parties de dès sur le pont
4. Femmes qui pleurent... Charlot sauveur! (+ Love)
5. Débarquement, adieux
6. Dans la rue
7. Le restaurant
- i) le chapeau de Charlot, le compagnon de table (COMIQUE)
- ii) les retrouvailles (ROMANTIQUE)
- iii) le client mauvais payeur (BAGARRE BURLESQUE)
- iv) Charlot a perdu sa pièce!
- v) le bienfaiteur
8. Dans la rue/bis
9. Le mariage
B. Séquences musicales prévues, par scène
1. Bruitages "mer" (Pupitres I+II) + nappes voix (P III). Harmonica (hommes malades)
Hoquet (contrebasse grinçante)
2. Flûte à coulisse (Mehdi) + bruitages chutes/assiettes (P I+II)
3. "Rap" des 3 garçons, suivi d'orchestre Soundpainting
4. Contrebasse avec accompagnement "un par un"
5. "Chuchotter" (P I+II) avec nappes voix (P III)
6. Contrebasse jazzy
7.
- i) Contrebasse jazzy (suite) + accompagnement
- ii) Contrebasse archet
- iii) Big Bad Boum
- iv) Contrebasse "angoisse" + rythme de Big Bad Boum
- v) orchestre Soundpainting : ondulations
8. Introduction au funk (contrebasse + rythme)
9. Final: funk contrebasse + choeur + rythme.
C. Le thème de l'altérité: comment est-ce que je perçois l'autre, comment l'autre me perçoit-il?
J'ai voulu que la mise en musique du film de Chaplin soit l'occasion d'une méditation sur ces questions et les différentes manières que nous avons d'y répondre chacun en tant qu'individu.
Une des consignes du Soundpainting renvoie plus spécifiquement à ce thème, c'est lorsqu'on demande aux enfants de "jouer avec son voisin": à ce moment-là s'établit une complicité du son, du geste et du regard qui donne une dimension supplémentaire d'humanité à l'éxécution musicale. D'ailleurs, les musiciens confirmés eux-mêmes vous diront que ce sont les moments de complicité musicale au sein d'un groupe qui leur apportent le plus de plaisir dans l'exercice de leur métier.
En concevant les pièces que je jouerai à la contrebasse, j'ai essayé de me laisser conduire par cette thématique de l'altérité, et de mettre en scène musicalement mon vécu individuel de certains aspects de la relation à l'autre qui m'ont particulièrement marqué.
Le film l'Emigrant nous donne à voir tout un éventail de situations qui mettent en lumière l'importance des relations, et c'est Charlot qui, l'air de rien, va nous guider le long de cette découverte de l'altérité.
Au fond, le personnage de Charlot construit la dramaturgie de son scénario grâce à sa rencontre avec les différents interlocuteurs, qui vont être pour lui, à chaque étape du film, l'occasion de vivre des émotions plus ou moins agréables, plus ou moins intenses. Ainsi, à un extrême (l'agréable) nous avons les scènes où Charlot découvre ses sentiments amoureux pour la Jeune Femme qui fait le voyage sur le même bateau, et qu'il retrouve plus tard au restaurant. A l'autre extrême (le désagréable), ce même restaurant est source d'angoisse à cause du personnage violent et intransigeant qu'incarne le Serveur; pourtant Charlot ne peut pas l'éviter, il faut bien qu'il mange! Alors il va puiser dans ses ressources de ruse, d'ingéniosité, ... et de chance aussi, puisqu'à la fin il sera sauvé par une sorte de "Deus Ex Machina", le Bienfaiteur.
classe d'Angélique Lenhart
A. Découpage du film (l'Emigrant) en scènes
1. En mer
2. La cantine du bateau
3. Parties de dès sur le pont
4. Femmes qui pleurent... Charlot sauveur! (+ Love)
5. Débarquement, adieux
6. Dans la rue
7. Le restaurant
- i) le chapeau de Charlot, le compagnon de table (COMIQUE)
- ii) les retrouvailles (ROMANTIQUE)
- iii) le client mauvais payeur (BAGARRE BURLESQUE)
- iv) Charlot a perdu sa pièce!
- v) le bienfaiteur
8. Dans la rue/bis
9. Le mariage
B. Séquences musicales prévues, par scène
1. Bruitages "mer" (Pupitres I+II) + nappes voix (P III). Harmonica (hommes malades)
Hoquet (contrebasse grinçante)
2. Flûte à coulisse (Mehdi) + bruitages chutes/assiettes (P I+II)
3. "Rap" des 3 garçons, suivi d'orchestre Soundpainting
4. Contrebasse avec accompagnement "un par un"
5. "Chuchotter" (P I+II) avec nappes voix (P III)
6. Contrebasse jazzy
7.
- i) Contrebasse jazzy (suite) + accompagnement
- ii) Contrebasse archet
- iii) Big Bad Boum
- iv) Contrebasse "angoisse" + rythme de Big Bad Boum
- v) orchestre Soundpainting : ondulations
8. Introduction au funk (contrebasse + rythme)
9. Final: funk contrebasse + choeur + rythme.
C. Le thème de l'altérité: comment est-ce que je perçois l'autre, comment l'autre me perçoit-il?
J'ai voulu que la mise en musique du film de Chaplin soit l'occasion d'une méditation sur ces questions et les différentes manières que nous avons d'y répondre chacun en tant qu'individu.
Une des consignes du Soundpainting renvoie plus spécifiquement à ce thème, c'est lorsqu'on demande aux enfants de "jouer avec son voisin": à ce moment-là s'établit une complicité du son, du geste et du regard qui donne une dimension supplémentaire d'humanité à l'éxécution musicale. D'ailleurs, les musiciens confirmés eux-mêmes vous diront que ce sont les moments de complicité musicale au sein d'un groupe qui leur apportent le plus de plaisir dans l'exercice de leur métier.
En concevant les pièces que je jouerai à la contrebasse, j'ai essayé de me laisser conduire par cette thématique de l'altérité, et de mettre en scène musicalement mon vécu individuel de certains aspects de la relation à l'autre qui m'ont particulièrement marqué.
Le film l'Emigrant nous donne à voir tout un éventail de situations qui mettent en lumière l'importance des relations, et c'est Charlot qui, l'air de rien, va nous guider le long de cette découverte de l'altérité.
Au fond, le personnage de Charlot construit la dramaturgie de son scénario grâce à sa rencontre avec les différents interlocuteurs, qui vont être pour lui, à chaque étape du film, l'occasion de vivre des émotions plus ou moins agréables, plus ou moins intenses. Ainsi, à un extrême (l'agréable) nous avons les scènes où Charlot découvre ses sentiments amoureux pour la Jeune Femme qui fait le voyage sur le même bateau, et qu'il retrouve plus tard au restaurant. A l'autre extrême (le désagréable), ce même restaurant est source d'angoisse à cause du personnage violent et intransigeant qu'incarne le Serveur; pourtant Charlot ne peut pas l'éviter, il faut bien qu'il mange! Alors il va puiser dans ses ressources de ruse, d'ingéniosité, ... et de chance aussi, puisqu'à la fin il sera sauvé par une sorte de "Deus Ex Machina", le Bienfaiteur.
Nous aurons ainsi retrouvé, au terme de cette histoire, les 3 figures indissociables de la Victime, du Persécuteur et du Sauveur. Qui sont aussi les différentes attitudes que chacun d'entre nous peut être amené à adopter dans sa vie quotidienne au contact de ses semblables.
# posted by Juan Saubidet @ 3:29 AM 
Comments:
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interessant ce travail!!
j'ai plusieurs petites questions : quel âge ont les enfants?
et ça a bien marché au final?
je suis musicien intervenant, et je cherche des infos sur le soundpainting, sur les gestes, etc... si tu as des trucs?
Merci
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j'ai plusieurs petites questions : quel âge ont les enfants?
et ça a bien marché au final?
je suis musicien intervenant, et je cherche des infos sur le soundpainting, sur les gestes, etc... si tu as des trucs?
Merci
# posted by 
: 9:01 AM
: 9:01 AM 
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